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L’UNITÉ,
Source et objectif de la conscience
Nous abordons ici un concept où seule la conscience existe au-delà de
l’espace et du temps.
Une conscience universelle capable de se scinder pour explorer ses
possibilités à travers différents filtres ou corps de perception. Elle peut
ainsi se fragmenter en une variété de perspectives sur elle-même pour
s’observer et découvrir tous les aspects de son potentiel.
La conscience devient alors la source de la création et son créateur.
Cette perspective du monde que je vous propose d’explorer repose
sur la notion d’une conscience omniprésente et universelle, capable
de se fragmenter à l’infini pour sonder les profondeurs de son être.
Je conçois la conscience comme l’énergie fondamentale, elle est la
présence qui insuffle la vie en regardant et percevant le monde à
travers un corps. Des corps comme des outils ou des filtres capables
de canaliser les informations utiles à une expérience choisie, pour
ensuite les rendre tangibles en ressentant cette manifestation comme
une réalité concrète et matérielle. Partout où nous dirigeons notre
attention, les choses prennent vie et se matérialisent à travers nos
sens et nos impressions.
Immuable, la conscience est la présence qui observe derrière chaque
création. Elle peut avoir plusieurs niveaux d’attention ou de
concentration.
Grâce à la volonté, la conscience se concentre sur un point de vue. Ce
point centralise l’attention pour devenir un point focal de
condensation. Ce point devient la charge attractive qui condense les
informations en son centre, générant une différence de potentiel entre
deux niveaux de conscience, que je nomme pour les distinguer par
hyperconscient (au centre) et inconscient (sphère d’accueil) dans le
schéma ci-dessous.
Nos réalités sont une observation du monde à travers nos sens et
toutes les capacités de perception que nous offrent nos corps sur
différents niveaux de concentration.
L’inconscient peut être vu comme le plasma matriciel capable de
donner vie. Il reste inactif jusqu’à ce qu’une volonté s’y implante pour
y concentrer ses intentions d’action. Cet espace vierge de création est
une page blanche qui, idée après idée, se remplit, transformant ce
plasma éthéré en un lieu d’accueil qui s’organise pour donner naissance à
des formes dynamiques via notre volonté.
Cette volonté d’agir divise la conscience en deux plans :
Le plan originel renfermant l’essence légère qui deviendra le plasma
nourricier permettant à la nouvelle graine de volonté de se développer.
Les schémas inconscients prédéfinis par des expériences déjà
enregistrées et expérimentées, nous rattachent à nos origines, à
toutes les mémoires vécues, au collectif ou au « Tout ». Nous nous
connectons à ce plan dans la sensation d’événements passés.
Le plan de projection qui s’organise pour satisfaire la volonté d’action.
C’est la création d’une entité personnelle, d’un nouveau créateur dans
la cocréation. Ainsi, la conscience se scinde pour expérimenter
l’individualisation. C’est l’ego qui se projette dans un devenir, nous
permettant de conceptualiser un futur ou de nouveau plan d’action.
La conscience originelle passe d’un état de néant (neutre) à un état
de potentiel latent (négatif) capable de s’emplir des desseins
imaginés par ses divers créateurs qui s’y projettent. Elle s’emplit ainsi
des vibrations de la volonté de chaque individu qui seront transcrites
via nos cerveaux en réalité concrète.
La conscience peut donc exister à divers niveaux de densité allant des
plans éthérés ou subtils des idées (l’unité contenant un collectif) au
plan dense et solide de la matière (des individualités dans un univers
collectif).
Supposons qu’un désir naisse dans la conscience originelle. Cette
volonté se concentre alors en un point qui se densifie tandis que le
milieu se décharge. Ce désir crée une perspective ou une orientation
déterminée par l’observateur projetant sa volonté en son centre. On
observe le centre se charger positivement tandis que l’environnement
devient négatif. Ce vide peut être représenté par une sphère autour
du point d’attraction, définissant un environnement aux propriétés
fertiles pour concevoir ce qui est désiré en son sein. À l’image du
plasma, ce cercle crée un espace d’utérus maternel permettant le
développement de la manifestation. Ce terreau latent ou passif
répond à la volonté de s’animer. Il contient en lui toutes les
informations stockées depuis les origines pour donner vie et nourrir la
création désirée par la volonté du plan qui se densifie. C’est un
inconscient collectif et partagé par toutes les formes créées. Ce milieu
nous alimente en vie, en énergie, en information vitale inconsciente.
Il est à l’image de notre corps, de nos organes, de nos cellules… qui
s’organisent, se régénèrent sans qu’on y porte attention. Il représente
l’acquis ou l’inné.
On peut imaginer ce processus comme l’œil de la conscience. Le
potentiel latent dans l’iris encercle la pupille représentant l’ouverture
à travers laquelle l’observateur se projette dans les réalités qu’il
observe. C’est de ce point central qu’un regard conscient de lui-même
s’illumine pour éclairer les réalités qu’il perçoit.
Imaginez la conscience sous une forme sphérique parfaite. Ensuite, un désir de se manifester condense ses aspirations en un point au centre de ce volume. La densification ou la masse au centre de ce volume crée une tension, puis un déséquilibre entre la charge centrale et le milieu qui l’accueille. Cette concentration initie une rotation qui divise ces deux états de forces opposées. Il se forme deux courants d’énergie contraires.
À l’image d’un cyclone atmosphérique, une séparation s’opère entre le dense et le subtil, le chaud et le froid, l’ombre et la lumière, le positif et le négatif, formant une singularité (l’œil du cyclone) en son centre. Cette singularité est le point d’où la conscience peut observer le déséquilibre ou le chaos engendré par les différences de pression. Ainsi, l’œil du créateur naît de cette singularité capable d’observer sa propre création, permettant la vision de soi ou l’œil par lequel la conscience peut se projeter dans un devenir ou une nouvelle réalité.
C’est la volonté qui gère l’intensification de ce flux circulaire. Ces courants de rotation complémentaires génèrent l’énergie vitale qui alimentera et nourrira la création.
.D’où provient l’énergie vitale qui donne forme et vie ?
Si nous examinons le vivant, nous pouvons remarquer un échange ou une respiration entre deux niveaux de densité différents. Un va-et-vient entre ciel et terre, à l’image de notre corps fait de matière devenant le réceptacle qui accueille l’air lors de la respiration. Dans la nature, que ce soit en observant la croissance d’une plante ou les interactions climatiques, on observe ces cycles d’échanges entre ciel et terre. Nous pouvons distinguer deux mouvements distincts et complémentaires.
Je nomme ces deux courants : le « mouvement masculin » et le « mouvement féminin« , sans les confondre avec un homme ou une femme qui sont chacun habités par les deux phénomènes.
Cet échange apparaît dans tous les processus de création qui s’animent de vie. Ils se succèdent dans une rotation cyclique que j’associe à l’écoulement créateur d’énergie vitale.
Comme pour la marche, c’est un léger déséquilibre qui déstabilise le centre de son aplomb et crée le mouvement. Cet élan amorce l’écoulement de cette dynamique d’énergie. Toute création est une danse entre ces deux flots en rotation autour du point d’équilibre, son Centre.
Il y a dans la nature une juste proportion d’équilibre entre ces deux influx. C’est ce qu’on appelle la proportion dorée ou le nombre phi qui amène la juste dose de déséquilibre pour assurer la continuité et la durabilité de ces fluctuations. Si la balance penche trop pour l’un ou l’autre, ce processus nous amène à la chute ou devient destructeur.
Le corps physique dense sera orienté vers une prédominance d’un mouvement féminin ou masculin.
Je pourrais également nommer ces deux flux :
le mouvement masculin et le mouvement féminin
ou
le mouvement visible et le mouvement invisible
ou
le mouvement de densification et le mouvement de sublimation
Ces forces opposées provoquent une division du point de vue d’une même unité d’origine. Une distinction entre l’observateur et l’observé se crée, engendrant une dualité qui permet de différencier un monde extérieur de celui intérieur à nous.
Le principe Père et le mouvement masculin:
« L’observateur »
Le mouvement masculin est une idée liée au subtil visant à se matérialiser. Perçu sur un plan matériel par la partie supérieure du corps contrôlée par le cerveau
Cette perception nous amène à regarder selon l’œil du principe Père, qui nous permet de nous individualiser en nous dissociant du monde environnant. Nous construisons ainsi notre identité et développons notre personnalité.
Notre cerveau obtient des informations de nos sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher… Il analyse et transmet ces informations au corps pour nous aider à réagir et à gérer ce que l’on perçoit de notre environnement. C’est ce processus qui nous permet de comprendre et d’envisager tout ce qui est extérieur à nous et à se concevoir comme une entité individuelle.
Le cerveau perçoit et interprète le monde à travers divers filtres ou croyances qui proviennent de nos expériences et forment notre structure mentale pour interagir avec cet extérieur.
L’activité mentale est comparable aux feuilles d’une plante captant les rayons du soleil par photosynthèse. Le cerveau, lui, traite les informations lumineuses reçues par nos yeux. Il transforme les données vibratoires (principe Mère) en matière tangible, nous permettant ainsi de percevoir la réalité.
Ce processus structure nos idées et s’emploie à concrétiser des concepts pour leur donner forme ou les matérialiser.
Nous observons le monde à travers le principe Père lorsque le mouvement masculin est dominant. C’est un courant qui nous amène à la densification ou matérialisation. Les informations décodées par notre cerveau sont rendues visibles ou perceptibles dans notre réalité qui nous semble ainsi concrète et tangible.
Le principe Mère et le mouvement féminin
Le mouvement féminin quant à lui provient du « Tout » ou de la sphère contenant les informations de la création dans leur ensemble pour les digérer, les purifier, les ramener à leur unité d’origine afin qu’elles nourrissent l’unité collective. C’est un retour d’information qui permet la prise de conscience.
C’est une vision selon l’œil du principe Mère qui vise à rétablir l’équilibre ou l’unité au sein d’un collectif. C’est une perspective globale où l’équilibre du milieu prévaut pour assurer la longévité et la nutrition essentielle à l’individu. Chaque forme créée par le mental ou l’ego doit se réaccorder à la totalité pour devenir un terreau fertile pour l’ensemble. Son objectif est d’offrir à chacun une juste place dans son univers.
Dans notre corps, il est associé au ventre qui digère les éléments en provenance de l’extérieur pour nourrir le corps physique. Elle répond au besoin de cohérence universelle. Tout ce qui est créé dans le mental produira un effet en retour dans le principe Mère. Il s’agit de recréer l’harmonie pour que l’ensemble reste cohérent et génère les conditions favorables à l’unité globale et à la bonne poursuite du processus de vie. La biodiversité d’un sol permet à la plante de s’enraciner et de puiser des nutriments abondants. Le microbiote intestinal est un exemple de cette dynamique qui découle de cet équilibre global. C’est l’invisible (ou collectif) qui répond à la vision du mental (ego).
L’œil du créateur est un mouvement rotatif de la conscience qui génère en son centre une singularité capable d’observer puis de générer sa propre volonté pour créer à son tour.
La conscience source (principe Mère) reste connectée et tisse des liens, comme une toile d’araignée, qui relie chaque individualité qui prend son indépendance. Cette trame s’étend et s’enrichit d’informations qui permettent à la conscience universelle de se connaître de manière de plus en plus profonde. Ces prises de conscience sont des informations stockées sous forme vibratoire dans cette toile plasmatique. Cette toile de l’inconscient s’enrichit des expériences de chacun et prend forme dans les yeux des multiples observateurs sous forme d’une réalité collective unique.
Pour se détacher de l’unité originelle, l’embryon ou le soi qui s’individualise (ego) doit traverser l’oubli pour se séparer et redémarrer dans un espace vierge pour initier sa propre histoire. Cette réinitialisation est un nouveau point qui se crée au centre et offre la naissance d’une nouvelle sphère vierge. À notre échelle, c’est la singularité qui débutera la division cellulaire afin de donner forme au corps d’expérimentation pour y forger sa propre personnalité.
Ces naissances d’individualités fragmentent la conscience d’origine en strates ou niveaux différents de conscience qui restent cependant toujours reliés à la conscience du niveau supérieur ou divin. Cette connexion au plan d’origine est le lien qui nous alimente de l’essence des niveaux supérieurs. Comme des cordons ombilicaux invisibles nous maintenant en vie et nous nourrissant d’énergie vitale.
Ces courants d’alimentation se développent comme un arbre dont les branches se subdivisent de plus en plus finement.
Pour engendrer une nouvelle entité et insuffler la vie, une séparation s’opère. À l’image d’une division cellulaire, un mouvement de distorsion déforme notre perception de l’unité première. Notre conscience se fragmente. Une partie se tourne vers l’observation du monde qui l’entoure (l’œil qui perçoit l’extérieur) et l’autre vers une perception intérieure à travers les ressentis provenant de son monde interne et corporel (la vibration intérieure ou son). Notre peau symbolise ainsi cette limite, comme un miroir entre deux perceptions inversées et complémentaires de la même origine.
Essayons de comprendre ce qui se passe à travers les perceptions dans notre propre corps.
Il y a un échange d’information entre l’observation perçue à l’extérieur (traduite par le mental) et notre corps (sensation) qui permet à notre conscience de se représenter une image de nous-mêmes, séparée du reste. C’est à travers cette communication entre l’extérieur (l’observateur) et l’intérieur (le corps) que notre être fait l’expérience de la séparation entre le « Nous » (extérieur) et le « Je » (intérieur).
La conscience d’origine (unifiée) se divise ainsi en deux parties complémentaires qui lui permettent de s’extraire d’une conscience globale ou collective pour accéder à une information individualisée et se construire une identité personnelle.
L’interaction cerveau/ventre (relation Père/Mère):
Notre cerveau capte l’extérieur par l’intermédiaire de nos sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher. Il interprète et distribue ces informations au corps pour gérer notre environnement.
De son côté, le ventre trie, digère, nourrit et rejette.
Il existe ainsi un échange similaire à la respiration : inspiration et expiration. Un mouvement circulaire de l’extérieur vers l’intérieur et inversement. Subtilement, les données transmises par notre cerveau prennent sens et vie en nous.
Ce flux peut être gêné par toutes sortes de polluants dans notre vie quotidienne. Mais il est surtout entravé par nos croyances, comme nos peurs et nos jugements, ainsi que par nos souvenirs douloureux (traumas). Ils agissent comme des voiles qui déforment et perturbent notre perception du monde et de nous-mêmes. Plus l’énergie est obstruée, plus la vitalité diminue, ce qui conduit aux maladies et à un vieillissement prématuré.
L’importance de se reconnecter à notre principe Mère
Maintenir l’équilibre entre ces deux principes est crucial pour notre bien-être physique et mental. Lorsque cet équilibre est rompu, la personnalité s’égare dans l’illusion, créant ainsi l’ombre de sa propre obscurité. Le mouvement féminin en nous (vers l’intérieur) nous pousse à revenir vers notre véritable nature, à nous aligner sur l’axe du centre originel basé dans notre cœur. Nos émotions, nos peurs, nos bouleversements naissent de ce décentrage qui exerce une tension entre la perception que nous avons de nous-mêmes et notre véritable essence divine. Nos illusions mentales nous éloignent de l’axe de la source qui nous abreuve de vie.
Dans notre ventre, un peu en dessous du nombril, se trouve notre premier lien avec le principe Mère. C’est l’entrée de notre temple où notre conscience s’harmonise avec la dynamique féminine pour élever sa fréquence. C’est par cette porte que débute l’alchimie de la transformation ou sublimation de la matière vers son essence. Dans l’obscurité de cette grotte intérieure, nous connectons notre « petit soi » en nous mettant à l’écoute de nos sensations (non mental) pour l’élever vers notre « grand SOI » (mental supérieur, aligné à sa source).
C’est un chemin qui nous ramène au calme et à la sensation d’être à sa juste place pour diffuser dans le monde notre essence unique.
Ces deux principes créateurs s’engendrent mutuellement autour du point d’équilibre qu’est le « cœur » de chaque création et regardent le monde sous deux angles qui correspondent à leur perspective du mouvement qui les anime
Nous créons ainsi deux perspectives distinctes ou deux visions complémentaires d’une unité globale. L’une se projette vers l’extérieur, éclairant le monde de sa lumière, tandis que l’autre se concentre vers l’intérieur, émettant le son comme une vibration résonnant lorsqu’il est enfermé dans une boîte. Nous composons ainsi notre symphonie dans ce monde. Le musicien représente le principe Père qui fournit les partitions, et l’instrument est incarné par le principe Mère qui vibre et donne corps à la musique que nous interprétons.
Le mental (mouvement masculin dominant) :
Création par conception géométrique, cristallisation.
Le ventrale (mouvement féminin dominant) :
Retour de l’information à l’énergie. Digestion, tri et sublimation par décomposition.
Les inspirations et expirations subtiles à travers les niveaux éthérés de notre conscience sont comparables à la respiration qui oxygène notre corps et semblables aux interactions entre le féminin et le masculin qui s’enlacent pour donner la vie.
Le mouvement masculin
Le mouvement féminin
Souvent représentées par le Yin et le Yang, ces deux forces créatrices de notre réalité se modèlent et évoluent en permanence dans un mouvement dynamique que l’on appelle la vie.
L’inspiration:
L’air entre dans notre corps (en suivant un mouvement féminin) et descend jusqu’à la terre. On s’ouvre à l’invisible, à l’essence subtile de notre « grand soi » qui vient nourrir d’informations vitales notre corps de matière. On se relie aux plus hautes sphères de nous-mêmes. Idéalement, l’air descend profondément jusqu’à notre centre intérieur, dans le ventre. Si l’air reste au niveau des poumons, la régénération reste superficielle pour l’organisme. Le mouvement masculin se manifeste à travers le corps, notre matière, qui s’élargit et s’ouvre pour se remplir d’air. C’est un état de réception au champ invisible des possibilités qui s’offrent à nous. Le corps se dilate et se détend pour accueillir le nouveau.
À l’expiration:
L’air quitte le corps. Le ventre se vide. C’est le moment de la digestion, celui du tri où l’on élimine le superflu pour conserver ce qui nous nourrit et nous incarne. Les éléments absorbés se transforment pour enrichir notre vibration, perceptible à travers nos sentiments (ou sous forme d’émotions). Le corps s’élève, se redresse dans son axe. Il suit la dynamique masculine qui remonte les informations au mental. En structurant et en analysant son environnement, notre cerveau donne forme et substance à ce qu’il perçoit. Ces données prennent corps en nous, elles se concrétisent et viendront nourrir nos pensées à venir.
Devenir aussi clair que l’eau pure est un chemin résilient qui nous conduit à la paix
Pour s’observer, Notre conscience enferme une partie d’elle-même dans l’obscurité totale de son inconscient, elle dissimule sa véritable essence, qui lui semble alors invisible et insaisissable dans la réalité qu’elle perçoit. Créant la dualité d’ombre et de lumière.
Elle peut ainsi ressentir le contraste créé par ces tensions issues des variations de densité (vide ou plein, jour ou nuit, chaud ou froid…). Elle génère ainsi deux polarités opposées qui se complètent et s’annulent en leur centre. Le centre de ce mouvement, en tant que point d’ancrage à l’immobilité originelle, donne lieu à une force d’attraction ou à l’amour universel. C’est le point de stabilité qui permet de retrouver l’équilibre ou d’accéder à la sérénité de la matrice primordiale (origine et aboutissement de toute rotation).
Le vide issu du manque (ombre) cherche inévitablement à se combler par son opposé afin de s’aligner avec la vibration originelle d’unité. Ce processus d’équilibre entre densités opposées s’intègre dans ce mouvement perpétuel qui nourrit et préserve la vie.
Nous naissons dans l’oubli afin que l’œil de la conscience personnelle recherche, à travers cette absence, son identité. Nous répondons ainsi au désir inconscient d’expérimentation de la conscience primordiale.
Lorsque nos pensées s’effacent, nous laissons place aux sensations et à l’écoute de notre enfant intérieur (nos émotions). S’observer, sans se mentir, et accepter ce que nous sommes sans faux-semblants est la clé de toute transformation. À l’image du jour et de la nuit, il est essentiel de savoir lâcher son mental (jour) pour apprendre à donner sa place à notre ventre, ce lieu de régénération (nuit). Notre compréhension ne sera plus seulement mentale, mais viendra aussi de nos expériences vécues et digérées avec nos tripes (alchimiser).
C’est ainsi que nous répondons au désir inconscient d’exploration et d’expansion de la conscience primordiale. Ou à l’inspiration de l’univers.
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